La bannière de l'ARARE, l'Association pour la Représentation des Actionnaires Révoltés

Du nouveau sur le scandale Belvédère

Le 13-02-2013

En date du 12 février 2013, s'est tenue à Paris une AG Extraordinaire (AGE) des actionnaires de Belvédère SA (Spiritueux) en présence de plusieurs centaines d'actionnaires, sous la présidence théorique de M. Trylinski (PDG, mais non actionnaire... le registre de présence à l'AGE en fait foi) et présidence de fait de Me Frédéric Abitbol, administrateur judiciaire (ayant pourtant strictement une mission de conseil).

De très nombreuses irrégularités ont pu y être constatées.

1. Les 267.848 titres de l'autocontrôle (dépourvus du droit de vote, cf le document "nombre d'actions et droits de votes en vue de l'AGE du 12 février 2013" sur le site Belvedere.fr) ont été confiés en toute (etdouble) illégalité à une société fiduciaire qui de surcroît avaitl'obligation contractuelle de voter en faveur du plan proposé qui a été considérée comme "deuxième actionnaire présent dans la salle" et donc membre du bureau de l'AGE (près de 8% du capital concernés).

2. Le bureau de l'AGE, constitué de M. Trylinski (non-actionnaire et donc n'ayant en théorie pas le droit d'assister à l'Assemblée), du représentant de la Fiduciaire (créée avec la signature de Me Frédéric Abitbol) et d'un avocat représentant un actionnaire important, a eu à entendre une longue lectureindiquant que Nicolas Miguet, gérant de la SCTG et représentant, via environ 1.600 pouvoirs validés, 25% du capital "n'avait pas respecté les obligations des statuts" de Belvédère SA et voyait ses droits de vote restreints à 2,5% du capital. C'était factuellement 100% FAUX puisque, par LRAR du 11 janvier 2013 (reçue par la société qui le dit très clairement sur SON PROPRE SITE INTERNET, communiqué du 21 janvier 2013). Ni Nicolas Miguet ni son avocat, présent avec les preuves dans la salle, n'ont été autorisés à présenter leurs arguments et PREUVES. Le bureau a donc "escamoté" 90% des suffrages réputés "hostiles".

3. Cette décision illégale à de nombreux titres a eu pour conséquence de créer une quasi émeute dans la salle, unanime à conspuer les personnes de la tribune (MM. Trylinski et Abitbol principalement). Pour éviter que l'AGE ne tourne en véritable pugilat, Nicolas Miguet a pris la décision de sortir de la salle et il fut suivi par de nombreux actionnaires. La signature par les sortants du registre de sortie (avant le vote) a fait tomber de 48% environ à 20,24% le nombre des présents ou représentés. IL EST DONC FAUX DE DIRE QUE L'AGE N'A PU SE TENIR FAUTE DE QUORUM. Près de la moitié du capital de Belvédère SA était présente, représentée ou ayant voté par correspondance. Il ne restait après le départ provoqué de Nicolas Miguet, qu'un peu plus de 20% du capital. Il est farfelu de préjuger qu'il s'agit de partisans du plan de double spoliation présenté par Me Abitbol comme "unique solution pour éviter la mise en liquidation, le 15 février 2013, par le TC de Dijon".

4. - Force est de constater que le TC de Dijon n'a absolument pas pris une telle décision.

- Force est de constater que les pressions multiples (lettre personnelle de Maître Abitbol à certains actionnaires) et les menaces physiques attestées (de M. Trylinski à l'encontre de Nicolas Miguet, plainte a été déposée) n'ont pas eu l'effet escompté.

- Preuve est aussi donnée qu'une gigantesque et très coûteuse (aux frais de Belvédère SA, donc des actionnaires) campagne publicitaire (sur les sites boursiers, par phoning via une entreprise spécialisée, via l'envoi de lettres de MM Abitbol et Trylinski, via l'acheminement de grands médias français à Los Angeles pour mettre en scène Bruce Willis-Trylinski "sauveurs" de Belvédère…) n'a eu aucune efficacité.

5. Pour couvrir d'un écran de fumée les nombreuses illégalités commises ? Après le départ de Nicolas Miguet de l'AGE, hors de sa présence et de toute possibilité de réponse, preuves à l'appui, Maître Frédéric Abitbol a émis des accusations à l'encontre de Nicolas Miguet, qui aurait été "payé par lasociété Belvédère" dans le cadre d'un allégué "contrat d'animation".

De la manière la plus solennelle, Nicolas Miguet apporte un démenti total à ces pseudos-affirmations. Il n'a jamais touché un euro ni un centime d'euro de la société Belvédère SA. Lors des déplacements à Beaucaire (AG du 3 septembre 2011) ou encore à Talloires (AG du 27 juin2012), les frais de déplacement, de restaurant et d'hôtel ont été payés de ses deniers propres et pas du tout par la société Belvédère SA.

Un contrat a effectivement été conclu entre la société QPE et Belvédère au début de l’année 2011. L’objet de ce contrat était clairement défini : il s’agissait simplement pour QPE de fournir une série de prestations visant à aider la société Belvédère dans l’organisation de son actionnariat (création d’un club d’actionnaires…). Cette situation pourrait laisser apparaître que Nicolas Miguet ou la société QPE aurait un quelconque intérêt financier à la progression du cours de Belvédère mais en réalité, il n’en est rien. En effet, ce contrat avait été conclu dans l’unique intérêt des actionnaires puisqu’il visait avant tout à améliorer la situation de la société Belvédère. Les actionnaires de la société Belvédère ont reçu périodiquement un catalogue présentant les produits et leur permettant de les acheter avec une réduction. Par ailleurs un compte rendu faisant clairement état de cette situation aux actionnaires a été publié sur le site internet de l’Arare. Il en a été également fait état dans les annexes du rapport de gestion de QPE SA avec liste des titres et intérêts détenus. En tout état de cause, le contrat n’était pas exécutable le jour de sa conclusion et n’a jamais pu être exécuté. Sa caducité ayant été constatée par les parties.

Nicolas Miguet est actionnaire de Belvédère via le portefeuille de placements de la Société Civile de la Tour Grise (SCTG), son unique patrimoine et son outil de travail. La SCTG n'a jamais eu non plus de liens d'affairesquelconques avec Belvédère SA. La SCTG est actionnaire majoritaire de Nicolas Miguet et Associés (NMA) qui possède 99,9% du capital du Quotidien de Paris Editions (QPE) éditeur de L'Hebdo Bourse Plus, de la lettre La Bourse, dessites Internet liés (bourse.fr...) de livres et du service audiotel bi-quotidien 0899 702 999. Les journaux édités par QPE SA ne reçoivent pas de publicité et n'ont donc JAMAIS reçu de publicité de Belvédère SA.

Sur commande de la société Belvédère SA, Le Quotidien de Paris Edition SA a fourni 5.000 ex de la lettre La Bourse n°1210 (prix unitaire 29,50 €) ennovembre 2010, exemplaires destinés à être diffusés par Belvédère SA sur son stand au salon Actionnaria. Le Quotidien de Paris Editions SA a autorisé (droit de copie) en février 2011 la société Belvédère SA à mettre sur ses sites et à utiliser l’interview de M. Jacques ROUVROY publiée dans L’Hebdo Bourse Plus n° 586 le vendredi 11 février 2011 (quatre pages). Ce numéro (prix unitaire 3,80 €) comportant les quatre pages d’interview de M. Jacques Rouvroy a été diffusé à un fichier d’environ 45.000 personnes (actionnaires de Belvédère, liste fournie par cette société – fichier TPI transmis par M. Trylinski alors DG – et actionnaires actifs ou prospects, liste louée) afin de faire connaître le point de vue de Belvédère SA dans le conflit l’opposant à ses créanciers. Ces fournitures diverses (reconnues par M. Trylinski dans un courrier de fin mai 2012) ont été facturées (mais non réglées) pour une somme forfaitaire hors taxes ramenée à 300.000 €. CETTE FACTURE N'AYANT JAMAIS ETE REGLEE, QPE SA L'A PRODUITE AU PASSIF DANS LE CADRE DU REDRESSEMENT JUDICIAIRE EN COURS.

Nicolas Miguet comme ses sociétés n'ont donc pas touché un seul euro... Nicolas Miguet a chargé son avocat de poursuivre tant au civil (pour intention de nuire) qu'au pénal toute personne affirmant, répercutant, diffusant (y compris sur des "forums Internet") les allégations mensongères proférées en "rideau de fumée" par certains pour couvrir les illégalités commises ou couvertes par eux.  

Nicolas Miguet est le président fondateur de l'association d'actionnaires individuel Arare. Il exerce cette présidence à titre 100% bénévole. L'Arare ne tire ses ressources que des adhésions et contributions de ses adhérents. L'Arare n'a pas touché un seul euro de la société Belvédère SA. Sur son site, Arare.fr, l'association a publié sa "politique de vote en Assemblées" et publie en cas de besoin le compte-rendu de bureau qui expose les éventuels "conflits d'intérêts" (détention de titres...). Les comptes rendus ont été publiés deux fois en 2011 (AGE du 3 septembre à Beaucaire, AGO du 31 octobre à Paris), une fois en 2012 (AGO de juin 2012 à Talloires) comme en 2013 (AGE convoquée pour le 12 février 2013).